A Toulouse, face à la crise énergétique, des changements s'imposent
Eclairage public, chauffage mais aussi transports en commun sont au centre des mesures prises par Jean-Luc Moudenc, jeudi 13 octobre 2022, pour lutter contre la crise énergétique. Le maire de Toulouse en a annoncé 25, et Tisséo sera concerné par cet ensemble d’aménagements.
Des fréquences espacées pour le métro (en heures creuses)
" Nous prenons au serieux la menace de pénurie énergétique" a déclaré le maire (LR) de la Ville rose, à quelques semaines d’un hiver qui apportera, avec lui, une vague d’incertitudes. Et pour que celles-ci soient les moins contraignantes possibles, Jean-Luc Moudenc a alors annoncé des discussions étroites avec Tisséo, « pour ajuster les fréquences du métro en heure creuse. Il ne s’agit pas de créer un inconfort mais plutôt regarder les horaires où il y a une moindre fréquentation pour espacer les fréquences de passage ».
Président de Tisséo, Jean-Michel Lattes a expliqué que le temps d’attente augmentera de « 20 secondes en heures creuses en semaine, et 40 secondes en heures creuses le week-end ».
Téléo fermera plus tôt
Pour le téléphérique, qui arrête son service à 0h30 depuis la mi-mai 2022, date de sa mise en service, le sommeil interviendra 150 minutes plus tôt. « On va interrompre le service à 22 heures, ce qui permet de prendre en compte les horaires de prise et de fin de service des soignants de l’hôpital, justifie Jean-Luc Moudenc. On permet aussi que les correspondances de bus puissent perdurer. »
Et si le premier édile laissait à Tisséo le choix d’une date pour lancer ces mesures concernant les transports en commun, le service se cale sur le calendrier pour lequel la mairie a opté, puisqu’il indique à Actu Toulouse que « ces mesures prendront effet dans la nuit du passage de l’heure d’hiver« . Autrement dit, le 30 octobre.
Une facture électrique qui explose
En marge de la présentation de ces mesures, Jean-Luc Moudenc a rappelé que "le métro, le téléphérique et le tram fonctionnent à l'électricité". Et la facture gonfle. "Annuellement, elle est de 6 millions d'euros. En 2023, elle sera de 30 millions d'euros. On ne peut pas rester sans rien faire", a-t-il réagi.
Source : Actu Toulouse